Ministère du Civisme

Lendemains qui déchantent et grandes espérances...

Pour le quidam qui attend avec impatience (roulement de tambours...) le grand déballage médiatique de demain... et pour celui qui croirait encore que nommer des personnalités de "gauche" au gouvernement suffirait à avoir une politique de "gauche"... (Mais je ne demande qu'à voir!)

Vous pouvez allègrement me dénoncer!

http://www.delation-gouv.fr

(Merci Gab et bonne chance pour ton inspection! en voilà un qui bosse comme un chinois une fois tous les sept ans!)

Comments

[Kalliope]

Oui, oui, j'ai même le journal en PDF sur mon ordinateur et l'ai cité sur le blog (dans le même post où je rapporte ses attaques contre la Princesse de Clèves). Que veux-tu ? Je fais des langues anciennes, je suis socialiste, je me lève tard et je soutiens la régularisation massive des sans-papiers. Bref, je ne suis pas vraiment dans la droite ligne du parti !! Mais, bizarrement, j'en éprouve une joie immodérée...

PS : 1000 étudiants en langues anciennes, ça nous fait rêver... et paradoxalement comme nous avons peu d'étudiants, nous avons de plus en plus de places... En revanche, les étudiants de psycho, socio, histoire de l'art ont plus de mal à se caser... Oui, mais se griller auprès d'eux, ça serait perdre bien trop d'électorat alors que les langues anciennes, pour ce qu'il en reste ! Ca s'appellerait pas "tirer sur une ambulance ?" par hasard ?

[Ulixes]

Une petite citation du petit Nicolas que je n'avais encore pas entendu et qui va permettre à l'Etat de faire beaucoup d'économies... Kalliope t’as du souci à te faire…
Interview du petit Nicolas dans le journal 20 Minutes :

Journaliste : « Vous vous fixez comme objectif de ne laisser aucun enfant sortir du système scolaire sans qualifications. Comment comptez-vous parvenir à cet objectif ? »

Nicolas S. : « Par exemple dans les universités, chacun choisira sa filière, mais l’Etat n’est pas obligé de financer les filières qui conduisent au chômage. L’Etat financera davantage de places dans les filières qui proposent des emplois, que dans des filières où on a 5000 étudiants pour 250 places. »

Journaliste : Si je veux faire littérature ancienne, je devrais financer mes études ?

Nicolas S. : « Vous avez le droit de faire littérature ancienne, mais le contribuable n’a pas forcément à payer vos études de littérature ancienne si au bout il y a 1000 étudiants pour deux places. Les universités auront davantage d’argent pour créer des filières dans l’informatique, dans les mathématiques, dans les sciences économiques. Le plaisir de la connaissance est formidable mais l’Etat doit se préoccuper d’abord de la réussite professionnelle des jeunes. »

Je trouve que ça fait encore plus peur que le journal de 20h sur TF1….